Design Pattern – Préparation à la séance d’examen


Les PDFs ci-joints ont pour but de mettre à disposition des étudiants un ensemble de mes notes théoriques sur les patterns. Ceux-ci ont été étudiés dans le cadre du cours de Génie Logiciel, enseigné par le professeur Dr. Philippe Dugerdil, à la Haute Ecole de Gestion de Genève .

En espérant que ce document apportera de l’aide pour vos révisions,

je vous souhaite à tous une séance d’examens
remplie de succès et pour beaucoup d’entre vous,
enfin, la dernière !!!!!

téléchargement

 

DESIGN PATTERN_partie I

DESIGN PATTERN_partie II

 Table de matières 

1.      Factory method
2.      Singleton
3.      Observer
4.      State
5.      Sous-système
6.      Model vue
7.      Adapter (Wraper) GOF
8.      Façade
9.      Template method
10.    Command
11.     Decorator
12.     Composite
13.     Strategy
14.     Injection de dépendance
15.     Visitor

By Katia Mota Stroppolo, assistante d’enseignement HES en programmation, algorithmique et urbanisation des systèmes d’information, diplômée en informatique de gestion

Sources principales :

Design Patterns en Java – 3e édition – Laurent Debrauwer – Eni Editions – Mai 2013

Cours 626-1 – Génie logiciel – Professeur Dr. Philippe Dugerdil – Haute Ecole de gestion de Genève

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Rest architecture : pourquoi JAXB a besoin d’un constructeur sans argument?

rest-service-testing-logo

Dans l’architecture Rest, lorsque l’on utilise la bibliothèque JAXB pour une opération d’Unmarshalling, JAXB a besoin d’un constructeur vide pour pouvoir instancier l’objet via la méthode statique Class.newInstance qui invoque le constructeur sans argument de la classe.

En procédant ainsi, la bibliothèque peut simplement invoquer la méthode Class.newInstance sans se préoccuper de comment injecter les dépendances d’un constructeur avec arguments vers les attributs de la classe. Ce qu’elle fera plus tard à partir des annotations JAXB de la classe elle-même (l’action est donc découplée de l’instanciation elle-même).

Par contre,  lors d’une opération de Marshalling, JAXB ne devrait pas avoir besoin d’un constructeur sans argument. Alors pourquoi l’absence d’un constructeur sans argument génère une erreur lorsque le JAXBContext est créé ?

La réponse est la même que celle de nombreux autres frameworks/bibliothèques : simplicité et cohérence !

  • En procédant ainsi, JAXB s’assure que la classe Marshellée pourra ensuite être Unmarshelée sans qu’une erreur se produise : la compatibilité entre les deux mécanismes est alors assurée.

Et même si cette obligation de constructeur vide d’un côté et de l’autre de la communication peut être mal perçue par certains, c’est un compromis à faire pour profiter de tout ce qui offre la bibliothèque JAXB.

Toutefois, si vous êtes agacés par ce compromis, il existe la possibilité d’utiliser un XmlAdapter pour gérer le Marshalling des classes sans constructeur vide (un XmlAdapter). Dans ce cas, allez regarder http://bdoughan.blogspot.com/2010/07/xmladapter-jaxbs-secret-weapon.html (article en anglais) .

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13 lignes de stratégie et un cas d’étude pour gérer l’eRéputation d’une entreprise

Avoir bonne presse sur le net peut non seulement vous attirer plus de clients mais également des collaborateurs talentueux qui seront fières de montrer qu’ils contribuent à votre succès.

Toutefois, gérer son eRéputation suppose un travail en amont. C’est ce travail que nous avons essayé de décortiquer pour vous, en 5 parties, 13 conseils stratégiques et 1 étude de cas.

PARTIE 1 – CRÉER

Conseil 1 – Exister

Le silence ou le faite de ne pas exister n’est pas une option pour une entreprise qui souhaite réussir son eRéputation.

Dès lors, la première des stratégies consiste à se créer une réputation de toute pièce et qui sera maitrisée (et maitrisable) par vous-même.

Pour ce faire, commencez par réfléchir au message que vous souhaitez véhiculer, à votre public cible, aux médias que vous souhaitez utiliser et avant tout à votre objectif business : votre eRéputation peut apporter une plus-value conséquente à votre affaire en augmentant  votre visibilité ou, au contraire, vous tirer vers le bas.

L’enjeu économique est donc important. N’hésitez pas à faire appel à des professionnels qui pourraient créer, et éventuellement gérer, votre eRéputation en accord avec vos attentes.

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Conseil 2 – Référencer

Si vous souhaitez que vos clients soient au courant de la belle eRéputation que vous vous êtes forgée précédemment, renforcez le référencement de vos actions sur le net : que ce soient vos blogs, pages de fan, présence dans des réseaux professionnels, sites publiques : n’hésitez pas à multiplier vos liens internes et externes, à citer, à faire place à d’autres sites, à faire du contenu collaboratif. A ce sujet, voici un petit guide sympa et gratuit, à disposition sur le net.

 Conseil 3 – Participer à des communautés en lien avec votre objectif business

Qui se ressemble s’assemble! Soyez également présent dans les communautés qui servent à vos intérêts. La notion de « E-tribu » est une réalité sur internet et vous offre des possibilités de communication qui vont bien au-delà des frontières de votre entreprise.

 Conseil 4 – Ne pas négliger votre réseau d’entreprise

Vos collaborateurs sont des miroirs pour l’image de votre entreprise: ils la transmettent et la propagent, que celle-ci soit bonne ou mauvaise. Donnez-vous donc les moyens de contrôler votre image aussi quand vous êtes « chez vous ».

PARTIE 2 – ÉCOUTER

Conseil 5 – Supprimer le bruit

Lorsque que l’on est connu, que l’on possède une marque ou un produit qui reprend des mots courants, on peut vite trouver sur internet tout et n’importe quoi à notre sujet.
Il devient alors difficile d’écouter ce que l’on dit de nous tout en faisant abstraction du bruit autour.
Pourtant, c’est ce que vous devez faire si vous souhaitez être efficace lorsque vous faites une veille de votre eRéputation : écoutez-vous et vos concurrents, pas le bruit.

 Conseil 6 – Se servir d’outils d’écoute et de veille

Ciblez vos outils de veille, vos sites et vos mots-clés.
Des bonnes boîtes à outils sont à votre disposition pour le faire.
On les appelle les métamoteurs-sociaux. Vous trouverez sur le net des articles qui montrent quelques-uns de ces outils, cf. ce lien.

Conseil 7-    Écouter le bon et le mauvais

Quel que soit l’outil de veille que vous choisissez, soyez attentif et écoutez le bon et le mauvais. Si dans la vraie vie « faire l’autruche » peut parfois suffire à faire taire une mauvaise rumeur, sur internet ce n’est pas la même chose : eRéputation maîtrisée doit être synonyme d’eRéputation connue!

PARTIE 3 – ANALYSER

Vous avez une eRéputation et vous l’écoutez, très bien! Maintenant que faire ? L’analyser!

Conseil 8 – Monitorer, évaluer et adapter la stratégie de gestion de votre eRéputation

  • Remettez votre stratégie d’eRéputation régulièrement en question.
  • Évaluez le public atteint, la plus-value pour votre business, les buts que vous arrivez à réaliser avec succès, ceux qui vous restent toujours inatteignables.
  • Réfléchissez périodiquement à votre évolution et vos enviez futures : quelle image souhaitez vous avoir dans 1, 2, 3, 4, 5 ans ? Pensez-y, votre image de demain se dessine aujourd’hui.

PARTIE 4 – AGIR

Si (ou quand) vous tombez sur des actions qui portent préjudice à votre eRéputation, agissez vite mais surtout sachez éviter de réagir sur le coup de l’émotion.

Conseil 9 – Ne pas réagir à chaud

Que ce soit de la colère ou de la surprise, gardez vos émotions pour vous. Vous gérez la eRéputation de votre entreprise : faite-le avec professionnalisme.
Prenez le temps de préparer votre réponse, exposez les faits et mesures à prendre à votre cellule de crise (si vous n’en avez pas, ce sera le moment de la créer).

Conseil 10 – Nettoyer

Si l’atteinte est avérée, ne désespérez pas, vous avez des moyens de nettoyage :

  • Soyez très réactives et produisez du contenu positif, maîtrisé par vous. En effet, celui-ci permettra de faire apparaître vos liens avant ceux qui essayent de vous nuire.
  • S’il s’agit de diffamation, d’injustice ou tout autre attaque illégale ou immorale, contactez immédiatement le site qui héberge l’attaque et demandez la suppression du contenu.
  • Demandez aux moteurs de recherche de supprimer les liens vers les contenus qui vous portent préjudice.

 Conseil 11 – Être transparent

Informez, dialoguez, soyez proches de ceux qui vous suivent, intervenez dans des blogs, sites et forums qui touchent votre domaine d’activité. Allez à l’encontre de ceux qui parlent de vous, que le message soit négatif ou positif, dialoguer est le mot-clé!

PARTIE 5 – PROFITER

Ça y est, vous maîtrisez votre eRéputation. Il est temps d’en profiter!

Conseil 12 – Tirer profit de votre eRéputation

  • Dialoguez avec votre public, soignez vos suiveurs, votre image.
  • Mettez de votre côté des meneurs : internet est une mine d’or pour dénicher la bonne perle qui parlera (du bien) de vous.
  • Faites-courir les bons bruits : enjoy it!
  • Occupez-vous des mauvais bruits : kill it!

Conseil 13 – Gérez votre eRéputation à moyen et long terme : c’est sur le net, c’est fait pour durer!

vous

UN ÉTUDE DE CAS:

Greenpeace et Mattel

En juin 2011, Greenpeace a créé le buzz sur internet en publiant sur YouTube des vidéos de Ken quittant Barbie pour cause de déforestation en Indonésie.

Barbie sans Ken ? Quoi? Pas possible ! Le buzz a vite pris et la guerre entre les deux sociétés a commencé.

Ken largue Barbie

Marttel a réagi immédiatement en fermant la page Facebook de Barbie. La fermeture a été suivie par une annonce d’investigation des faits.

Greenpeace n’a pas relâché la pression sur l’entreprise et a mené d’autres actions – souvent sur le même ton de la parodie.

Le buzz a pris une telle ampleur que Marttel a du se découvrir pour faire face à cette situation de crise sur son image et sa eRéputation.

En octobre 2011, 4 mois après le lancement de la campagne de Greenpeace, Marttel s’est posé entant que partenaire des organisme de défenderesse des forêts d’Indonésie en lançant une nouvelle politique de gestion de la chaîne de production de papier.

Ce fait, drôle à suivre, illustre un exemple de gestion d’eRéputation, de réaction tardive et de gestion de crise.

Et même si votre PME n’a pas la taille de Marttel, n’hésitez pas à profiter des leçons certainement apprises par cette compagnie :

  • Le silence sous forme de fermeture de vos canaux de communication ne résout pas le problème, pire encore: cela le déplace sur d’autres terrains où vous n’aurez plus aucune maîtrise.
  • Si possible, allez à l’encontre de vos persécuteurs, essayez d’entamer le dialogue.
  • Placez-vous entant que partenaire créateur de solution si les critiques sont justifiés.
  • Exposez vos solutions au grand jour.

Continuez à faire ce pourquoi vous existez : votre business!

Bien que resté sur certaines mémoires (ce qui est souvent le cas pour les parodies) la campagne de Greenpeace à l’encontre de l’eRéputation de Marttel est maintenant derrière.

Barbie continue à être adorée et lorsque vous tapez son nom sur Google ou sur YouTube, ce n’est pas celui de Greenpeace qui apparaît en premier (référencement positif oblige! Mais essayez de taper « Barbie et Ken« … surprise !!!!!!).

Sans compter le fait que les vidéos la montrant sous ses meilleurs angles sont nettement plus regardées que celles montrant sa malheureuse rupture avec Ken…

De l’eau a coulé sous le pont, Mattel et Greenpeace sont presque devenus des copains : Greenpeace a remporté son combat, Mattel a pu redorer son image.

Puis Ken a enfin oublié et s’est (re)jeté sur les bras de sa Barbie. Aux dernières nouvelles ils filent à nouveau un parfait amour digne du pays des Bisounours … Mais ça, ce serait peut-être une autre histoire entre le WWF et la défense des pandas ? 😉

Cet article est un travail collaboratif fait par
Fabio Belino , Fernando Margotta , Katia Mota Stroppolo et Elvis Zukanovic
Étudiants en informatique de gestion à la Haute École de gestion de Genève,

Dernier semestre de formation
Dans le cadre du cours E-réputation
Remerciements à Frédéric CANEVET, expert en Marketing Produits et Digital, dont le site  est une mine d’or d’informations sur le sujet.

Un commentaire

Agilité et maintenabilité

Mieux vaut s’adresser à Dieu qu’à ses saints

Il y a 1 année, presque jour pour jour, je suis sortie d’un cours de génie logiciel totalement inspirée par mon sujet de travail de bachelor : Agilité et Maintenabilité.

(mon gars, c’était pas vraiment gagné d’y sortir inspirée : 1 cours donné entre 20h et 21h30, après une journée de boulot… Aïïïïïïhh ça fait mal … Faut vraiment avoir en face un prof passionné qui parle d’un sujet passionnant… Et c’était le cas : Philippe Dugerdil, professeur de génie logiciel à la HEG, Genève. Il nous parle des méthodes agiles, de la maintenance et de Tsunami… Le tout dans une même et seule phrase !!! 🙂 ).

Et mon parcours de presque diplômée commença :

  • proposer mon sujet ;
  • y associer un prof passionné (le même cité plus haut évidemment ! ) ;
  • commencer mon travail découpé en modules : recherche littéraire – recherche sur le terrain – Conclusion et recommandations.

Première partie : chercher dans la littérature des publications qui auraient abordé le même sujet. Pas gagné : tout plein de questions, de théories, très peu de réponses :

  • C’est quoi la maintenabilité ? ==> Done (« fait » si vous préférez)…
  • Comment la mesurer ?  ==> Done !
  • C’est  quoi la maintenabilité d’un point de vue business-Agile ? ==> pas Done : j’ai besoin du terrain pour le savoir.
  • Mesurer l’évolution, dans le temps, de la maintenabilité des solutions agiles ==> pas Done : j’ai besoin du terrain pour le savoir.

Ouf, un travail de fourmi, soutenue à bras de fers par mon prof, toujours aussi passionné par le sujet. Des heures de recherche, de lectures et de discutions qui m’ont permis de passer à l’étape suivante : le terrain !!!!

Et là, je me lance à cœur ouvert dans un grand travail en duo : flyer (Agilité et Maintenabilité) + enquête en ligne. Le tout envoyé à 352 entreprises du canton de Genève.

Le décompte commence : 1 réponse, 2 réponses, 3 réponses… 12 réponses au jour d’aujourd’hui ! Hummmm, calculatrice… ça  me fait quoi ? 3,4% de taux de retour ? Eh ohhhh, toc, toc… Qui est là ? Personne ? Ehhhhhh ohhhhhhhhhhhhhhhhhh….

LE TEMPS DES REGRETS ARRIVA

Désabusée dans mon coin, j’entreprends un grand parcours dans les questions, remises en question et regrets :

Pourquoi n’ai-je pas pensé que dire (redire ?) aux gens que la maintenance leur coûtait entre 60 et 80% de leur budget IT (et que seuls 5% de personnes utilisant l’agile s’attendaient à une amélioration de ce gouffre) suffirait à ce qu’ils prennent 10 min de leurs temps pour remplir mon petit questionnaire  tout beau tout vert ?

Pourquoi n’ai-je pas pensé que, finalement, Forrester avait déjà fait une bonne partie du boulot : seuls  5% des « agilistes » perçoivent une amélioration de la maintenabilité. Et si ça leur coûte toujours autant pour maintenir leurs systèmes … Et alors ?

Pourquoi n’ai-je pas posé la question autrement – style avec une question « appât » :La question appâtPourquoi n’ai-je pas commencé par le questionnaire ?

Etc….

ET IL S’EN VA…

Puis les regrets sont propulsés derrière moi et place à un nouveau plan d’attaque :

Selon mon humble (et peu répondu) sondage sur « Agilité et Maintenabilité »,

  • la maintenabilité semble coûter toujours autant : pas d’amélioration aperçue
  • les gens[1] appliquent l’agilité d’une manière hybride : mélangée à d’autres méthodologies dites « classiques »
  • les gens utilisent les méthodes agiles depuis si peu de temps qu’ils n’ont pas assez de recul pour comparer…

Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?

Et si la réponse à mes questions  se trouvait dans la toute nouvelle méthode DAD crée et promue par Scott Ambler (ex-IBM chief methodologist for IT) ?

  • C’est hybride.
  • C’est cadré.
  • C’est basé sur des buts d’entreprise.
  • Ne néglige pas les leçons du passé sur l’importance de l’architecture des systèmes, de l’initialisation du projet et d’un lien documenté entre le code et le business.
  • etc.

Alors je reprends ma longue route à travers le chemin qui me mènera à la fin de mon travail de diplôme : je passe outre tous les saints que j’ai essayé d’interroger en vain et prends la grande décision de contacter le dieu (AKA Scott Ambler ) qui lui pourra peut-être m’aider à trouver réponse à quelques-unes de mes questions oh combien existentielles.

C’est donc décidé : pendant les vacances de Pâques j’écrirai à ce Monsieur  au CV bien étoffé et je lui poserai tout plein de questions. Au mieux j’aurai des réponses, au pire j’aurais essayé et aurais été nourrie d’espoir pendant au moins 3 semaines (eh oui, le temps d’écrire en anglais, de faire corriger mon écriture aussi proche de Shakespeare qu’un escargot du lièvre, de prendre mon courage à deux mains et d’appuyer sur  « send ») … Puis d’attendre … le décompte recommence !

Suite de l’aventure dans quelques semaines…


[1] Le pluriel et la généralisation sont ici un vrai abus de langage compte tenu du peu de réponses que j’ai eues ! 😉

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